Don d’organes : et si vous en parliez en consultation ?

Au 1er janvier 2025, 22 585 patients étaient inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe, tous organes confondus ; et même si 6 034 greffes ont pu être réalisées en France au bénéfice des patients en attente en 2024, 2 à 3 personnes décèdent chaque jour, faute d’organes disponibles.

Parler du don d’organes post-mortem lors d’une consultation de routine peut faire la différence et ainsi permettre à chacun de faire respecter son choix.

La semaine du 22 juin est l’occasion de rappeler qu’on peut tous avoir besoin d’une greffe un jour et que chacun, quel que soit son âge, son état de santé, sa religion, peut donner.

  •  Tout le monde peut être donneur, quel que soit son âge.
    En 2024, près de la moitié des donneurs avaient plus de 65 ans, et l’âge moyen était de 57 ans.

  • Le don d’organes est encadré avec rigueur.
    Il n’a lieu qu’après le constat du décès, réalisé par deux médecins indépendants de l’équipe de greffe.

  • Chaque don permet de sauver des vies.
    Les organes prélevés sont exclusivement destinés à des patients en attente de greffe, cela n’a rien à voir avec le don du corps à la science.

  • Le don d’organes est compatible avec tous les rites funéraires.
    Le défunt est opéré dans les mêmes conditions qu’une personne vivante et le corps est traité avec le plus grand soin pour être remis à la famille qui peut organiser les obsèques souhaitées.

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