En France, toute personne est présumée donneuse, sauf si elle a exprimé son refus de son vivant, soit en s’inscrivant au Registre national des refus, soit en le disant à ses proches. Ce cadre juridique vise à favoriser le don post-mortem tout en respectant la volonté de chacun.
En pratique, il existe trois types de donneurs d’organes : les donneurs en état de mort encéphalique (DME), les donneurs décédés après arrêt cardiocirculatoire (DDAC) et les donneurs vivants (DV).
Dans les trois situations les médecins généralistes, en première ligne, peuvent jouer un rôle clé en ayant abordé simplement ce sujet avec leurs patients.
À l’occasion de la Journée nationale du don d’organes et de tissus, le CMG invite tous les professionnels de santé à prendre le temps de sensibiliser leurs patients sur l’importance du don de son vivant et à encourager le dialogue auprès de leur entourage.
Quelques chiffres clés sur le don d’organes :
- Si la mort encéphalique représente environ 1 % des décès à l’hôpital (soit 5 000 cas par an en France) ces décès représentent jusqu’à 80 % des possibilités de prélèvement d’organes ;
- 1 donneur peut sauver jusqu’à 7 vies ;
- Au 1er janvier 2025, 22 585 patients étaient inscrits sur la liste nationale d’attente pour une greffe, tous organes confondus ;
- Même si 6 034 greffes ont pu être réalisées en France au bénéfice des patients en attente en 2024… 2 à 3 personnes décèdent chaque jour, faute d’organes disponibles ;
- Alors que 79 % des Français sont favorables au don de leurs propres organes après leur mort… le taux de refus était de 36,4 % en 2024, en partie parce que les proches, faute de connaitre la position du défunt, préfèrent dans le doute rapporter une opposition ;
En effet, moins d’un Français sur deux en a parlé… alors que 91 % pensent qu’il est important que leurs proches connaissent leur position sur le don d’organes et de tissus… - 20 % des Français reconnaissent le ruban vert comme étant le symbole du don d’organes et de tissus.
Plus d’infos : www.dondorganes.fr
